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Actualités Gage sur Stock

Le gage HARO, une sûreté qui résiste vraiment très fort !

En juin 2015, HARO est mandaté pour mettre en place un gage avec dépossession chez l’entreprise CUIVRE & CO *, société experte en laminage de métaux, dirigée par Monsieur GROFILOU*.

La dépossession porte sur cinq magasins dédiés à l’entreposage des marchandises gagées.

Deux ans plus tard, l’entreprise est liquidée, le gage est donc activé et les stocks sont immobilisés et sécurisés dans leurs magasins sous scellés. Quelques jours après cette annonce, une entreprise allemande exige à notre grande surprise la restitution d’une partie des marchandises gagées dont elle revendique la propriété. Elle indique en effet avoir stipulé une clause de réserve de propriété dans ses contrats de vente avec la société CUIVRE & CO. Elle dépose une requête devant le juge-commissaire du Tribunal de commerce de Nanterre pour faire invalider le gage et faire constater son inopposabilité aux tiers.

Par l’intermédiaire de son conseil (merci Me Jean-François QUIEVY, Associé chez ÉPRON QUIEVY & ASSOCIÉS), HARO résiste pour le compte de ses clients et démontre la validité, l’opposabilité ET la primauté du gage avec dépossession qu’elle a mis en place sur la réserve de propriété.

Le juge-commissaire du tribunal de commerce de Nanterre a en-effet été convaincu par l’application www.mongage.com  où il a pu constater l’historique quotidien des fichiers d’inventaire, l’intégralité de la base contractuelle et les rapports de contrôles mensuels illustrés par des photos. Il a alors débouté l’entreprise germanique et confirmé la préséance du gage avec dépossession sur la propriété (Ordonnance N°2016M00621 du 6 juin 2016). Et toc !

La banque se fera par la suite attribuer le stock et procèdera à sa vente, ce qui lui permettra d’être totalement indemnisée.

*Les noms ont été volontairement modifiés.

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Gage sur Stock

Quels sont les différents types de gage sur stock ?

Le gage sur stock est une garantie prise par la banque sur le stock de son client : il devient ainsi un levier de financement, généralement à court ou moyen terme.

L’équipe d’Haro intervient chez le client à la demande de la banque pour rédiger une étude de faisabilité. Cette étude décrira le stock proposé en garantie, sa valeur liquidative potentielle et donc le financement que le banquier pourrait proposer. Ce crédit peut prendre plusieurs formes : avance sur marchandises, billet de trésorerie, crédit de campagne, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, facilité de caisse, crédit documentaire, découvert, escompte.

Il existe deux types :

  • Le gage avec dépossession : le stock est conservé dans un espace clos sous la responsabilité d’un tiers gagiste, comme Haro
  • Le gage sans dépossession : le stock est librement entreposé.

Dans les 2 cas, les biens ou les marchandises gagés doivent obligatoirement appartenir à l’entreprise.

Le gage avec dépossession

La dépossession consiste à remettre physiquement les biens ou marchandises au prestataire gagiste qui devient « Tiers Détenteur » du stock gagé. En pratique, les stocks restent entreposés dans l’entreprise qui continue d’en disposer assez librement. En revanche, l’entrepôt les abritant est prêté au Tiers Détenteur. Ce dernier peut donc exercer sur ce stock un droit de rétention physique en cas de manquement de l’entreprise : le stock restera enfermé dans le magasin jusqu’à instruction contraire du créancier gagiste. Le gage avec dépossession peut aussi être mis en œuvre sur des biens stockés chez un entrepositaire.

Cette forme de gage est réputée plus puissante car elle confère au créancier gagiste la possibilité de bloquer physiquement le stock gagé sans condition.

Le gage sans dépossession

Dans le cas d’un financement sur stock sans dépossession, le stock doit rester localisable mais sans contrainte d’espace clos. Le créancier gagiste bénéficie d’un droit de rétention “fictif” sur le stock gagé qui reste néanmoins sous le contrôle du prestataire gagiste. La force de cette garantie repose dans sa simplicité de mise en œuvre qui consiste en une inscription sur un registre spécial tenu au greffe du tribunal de commerce.

La nature des stocks mis en gage

Le gage est adapté à de très nombreuses activités industrielles et commerciales qui possèdent des stocks : biens d’équipement, matières premières (bois, plastique…), matériels informatiques et électroniques, textiles, matériels de construction, biens alimentaires etc.

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Actualités Gage sur Stock

La réforme du droit des sûretés et du Gage

Pourquoi réformer le gage ?

Tels qu’il se lisent sur le site du Ministère de la Justice, les objectifs déclarés de la réforme du droit des sûretés – et donc spécifiquement celle du gage – me font quelque peu songer au mariage de la carpe et du lapin ! Il s’agit d’accroître la sécurité juridique de ce droit, ce qui en suppose la précision… mais d’améliorer en même temps sa lisibilité et son intelligibilité, ce qui en impose la simplicité et la concision. Il s’agit aussi de renforcer son efficacité et son attractivité, pour la plus grande satisfaction des créanciers… tout en s’assurant de l’équilibre de leurs intérêts avec ceux des débiteurs et garants. A vrai dire, de tels objectifs, qui sont monnaie courante dans nos lois modernes, renseignent peu sur le but véritable de cette réforme du gage.

Pour en savoir davantage, il faut poursuivre plus avant la lecture de l’exposé ministériel. Celui-ci précise que l’avant-projet s’inspire des travaux d’un groupe de travail présidé par le Professeur Grimaldi sous l’égide de l’Association Henri Capitant, groupe d’universitaires qui s’est donné mission de « parachever » la réforme de 2006. Cette réforme portait avant tout sur le droit des sûretés réelles, en somme les garanties prises sur des biens (act. art. 2329 C. civ.) : privilèges mobiliers, gage sur meubles corporels, nantissement de meubles incorporels, clause de réserve de propriété. Les sûretés personnelles, c’est-à-dire les garanties dues sur le patrimoine de tiers, avaient été peu ou prou délaissées. L’ordonnance du 23 mars 2006 avait introduit des dispositions nouvelles sur les garanties autonomes et la lettre d’intention. Cependant,  elle n’avait pas osé s’en prendre au régime du cautionnement, qui remonte au vénérable Code civil de 1804 (art. 2287-1 à 2322 C. civ.) : l’ouvrage, monumental, exigeant l’intégration d’une jurisprudence prolifique et pluri-centenaire, avait découragé les plus fervents partisans d’une refonte totale.

Près de quinze ans plus tard, les membres du groupe universitaire, dont il faut saluer le labeur et l’esprit de suite, ont transmis à la Chancellerie leur proposition de réforme du cautionnement tant attendue. Je remarque cependant qu’ils ne se sont pas contentés de « parachever » l’édifice des sûretés. Ils ont prétendu en effet reconstruire même ce qui avait été bâti en 2006 pour le gage ! Les dispositions de 2006 étaient pourtant digérées et appréciées par les tiers détenteurs et les établissements de crédit et nul besoin pressant de rebattre les cartes ne se ressentait. Esprit de système ou désir de mieux faire ? J’ai le sentiment qu’ils ont oublié l’avertissement du doyen Carbonnier, lequel, s’inspirant de Montesquieu, professait que le législateur ne doit légiférer qu’en tremblant. Quoi qu’il en soit, les praticiens, dont je fais partie, n’ont pas hésité à dénoncer à la Chancellerie les ambiguïtés que cette proposition universitaire renfermait. Nous sommes soulagés de voir que l’avant-projet en a été expurgé et que sa mouture est beaucoup plus satisfaisante.

Quels changements sur le gage sur stock sont à anticiper  ?

Je m’en tiendrai ici aux trois bouleversements majeurs que comporte cet avant-projet. Je laisserai de côté les modifications de détail, telles que les précisions de régime apportées au droit – rarement mis en œuvre – du créancier gagiste de poursuivre la vente des biens gagés (nouv. art. 2346 C. civ.) ; ou l’évaluation, dans le cadre d’une attribution judiciaire ou conventionnelle, du bien gagé en fonction de sa cotation officielle s’il est coté sur une plateforme de négociation (nouv. art. 2348).

Autorisation du gage sur les biens mobiliers intégrés à des immeubles

La première innovation consiste à autoriser le gage sur les biens mobiliers qui ont vocation à être intégrés à des immeubles, à l’instar des turbines, transformateurs, panneaux solaires ou autres équipements des parcs éoliens, centrales solaires ou d’installations industrielles ou minières (nouv. art. 2334 C. civ.). Jusqu’à présent, on considérait que leur qualification d’ « immeubles par destination » leur interdisait toute mise en gage, traditionnellement réservés aux seuls « meubles » (biens mobiliers). Des économies pourront ainsi être réalisées par ce biais, quand on songe au coût de constitution d’une hypothèque. Assurément, il n’est pas exclu que des conflits surgiront entre le créancier gagiste de cet immeuble par destination et le créancier ayant inscrit hypothèque sur l’immeuble par nature principal ; rappelons que celle-ci s’étend aux immeubles par destination qui en sont l’accessoire (art. 2397 C. civ.). L’avant-projet règle leur ordre de préférence, sainement, par égard à l’antériorité de la date de publication respective du gage et de l’hypothèque (nouv. art. 2418). On peut pronostiquer de la sorte qu’un gage sans dépossession inscrit sur le registre spécial visé par le nouvel article 2338 – actuellement tenu par le greffe du Tribunal de commerce du lieu du constituant – sera opposable, sur l’immeuble par destination, au créancier ayant publié postérieurement une hypothèque concurrente au registre du service foncier. S’agissant d’un gage avec dépossession, se posera la question de savoir si le constituant peut se déposséder d’un tel bien réputé attaché à l’immeuble par nature principal. Si la réponse est affirmative, il faudra en déduire, puisque la dépossession entre les mains du créancier ou du tiers convenu réalise la publicité du gage (art. 2337), que son antériorité la fait primer sur l’hypothèque postérieure.

Suppression du gage sur stock du Code de commerce

Plus déroutante, la deuxième innovation de l’avant-projet consiste à supprimer le gage des stocks du Code de commerce que la loi du 23 mars 2006 avait créé initialement sans dépossession au bénéfice des établissements de crédit (art. L. 527-1 et s., qui seront abrogés). Cette sûreté alliait rigidité, par le formalisme de sa constitution, et efficacité, par l’aisance à en modifier l’assiette. Une ordonnance de 2015 lui avait offert un régime complet en permettant, à l’instar du Code civil, que ce gage s’accompagne de la dépossession du constituant. La jurisprudence ayant décidé qu’il ne serait plus exclusif, les établissements de crédit disposaient ainsi d’une option entre ce gage des stocks avec celui de marchandises du Code civil, chacun se subdivisant selon que le gage s’accompagne ou non d’une dépossession du constituant. Cette situation a-t-elle incommodé des esprits avides de simplicité ou de justice ? L’éclatement du droit du gage entre quatre figures semble avoir été perçu comme inutilement complexe, à moins que l’idée d’une sûreté « VIP » dédiée aux banques ait excité un certain sens de l’équité. Quoi qu’il en soit, ce sera bientôt de l’histoire ancienne. Comme n’importe quel créancier, les établissements de crédit ne pourront recourir qu’à l’une des deux figures du gage du Code civil, le gage avec ou sans dépossession de choses fongibles (on met à part le gage de corps certains, qui concerne avant tout les œuvres d’art). Pour ne pas léser le milieu bancaire et financier, l’avant-projet s’essaie à importer dans les nouvelles dispositions du Code civil celles qui donnaient son éclat au gage des stocks. Ainsi, la faculté pour le constituant d’aliéner des choses fongibles gagées et de les remplacer « par la même quantité de choses équivalentes » devient une conséquence naturelle du gage de choses fongibles. Elle n’a plus besoin d’être confortée par une clause de substitution comme c’était le cas naguère (nouv. art. 2342). La pratique ayant eu une conception contractuelle très souple de la fongibilité (ex : substitution de produits intermédiaires d’aluminium réputés contractuellement fongibles aux produits finis en zinc), on émet le vœu que l’équivalence visée par l’article précité sera interprétée dans le même sens qu’il l’était dans le gage des stocks du Code de commerce.

Fin du régime spécifique sur le gage portant sur un véhicule

Enfin, la troisième et dernière innovation est de sonner le glas du régime spécifique du gage portant sur un véhicule et de soumettre cette sûreté au droit commun du gage (art. 2351 à 2353 abrogés). Peut-être certains, un peu hâtivement, se réjouiront que le droit s’en trouve simplifié. J’admets pour ma part ressentir davantage d’embarras. Le recours au gage des stocks est massif dans le secteur du financement des négociants et concessionnaires automobiles ou de machines agricoles. Or il n’existe actuellement dans l’avant-projet aucune alternative au gage des stocks pour inscrire un gage sans dépossession portant sur les stocks de véhicules immatriculés. Le décret de 1953 (gage dit « Préfecture ») n’est en effet applicable qu’au financement de la vente d’automobiles à l’utilisateur final et non au concessionnaire. La suppression du gage des stocks, sans création d’une alternative permettant aux entreprises de mobiliser leurs stocks de véhicules (qui sont souvent leurs seuls actifs mobiliers), pourrait donc se révéler en l’état préjudiciable à leur recherche de financements. La Chancellerie a été avisée de cette difficulté.

La réforme affecte-t-elle les gages en place  ?

L’avant-projet de réforme du droit des sûretés mis en ligne par le Ministère de la Justice n’est pour l’heure que l’aboutissement des travaux de la Chancellerie menés à partir de ceux du groupe dirigé par le Professeur Grimaldi. Il a déjà été communiqué aux milieux professionnels susceptibles d’être impactés par cette réforme et se trouve dorénavant ouvert aux suggestions du public. Il n’a pas encore été adopté par voie d’ordonnance par le gouvernement, dûment autorisé par le Parlement à en prendre sur cette thématique par une loi PACTE du 22 mai 2019. Il n’a donc pas valeur légale à ce jour.

On peut néanmoins gager que cette ordonnance, consacrant l’avant-projet éventuellement modifié, sera prise au plus tard au sortir de la période estivale. Rien ne nous est dit en revanche sur l’application de cette réforme dans le temps. Peut-être y aura-t-il des dispositions transitoires spécifiques. En cas de silence, les nouveaux textes ne s’appliqueront qu’aux actes de gage conclus postérieurement à leur entrée en vigueur, conformément à un principe juridique bien établis, dégagé par le Doyen Roubier, celui de la survie de la loi ancienne en matière contractuelle. Si tel est le cas, tous les gages mis en place antérieurement demeureront régis par les anciens textes du Code civil et du Code de commerce jusqu’à leur extinction. 

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Gage sur Stock

Gage sur stock : Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?

Pourquoi mettre en place un gage sur stock ?

Dans un contexte économique et sanitaire tendu, avec le remboursement total ou partiel des PGE, des bilans dégradés et une augmentation du taux d’endettement, les établissements bancaires cherchent à renforcer les garanties de leurs financements.

A ce jour, le gage sur stock est la seule sureté réelle qui permette aux créanciers de sortir de l’ordre classique des bénéficiaires. Il permet de garantir aux créanciers le remboursement des lignes courts termes ou prêts moyens termes consentis aux entreprises.

De plus, pour certaines entreprises, le gage sur stock représente un outil de gestion pérenne puisque le stock utilisé est remplacé par un nouveau stock. En échange d’un remboursement sous la forme d’un amortissement des créances, des sorties définitives du stock sont possibles.

Un financement sur stock peut être souscrit auprès des créanciers ci-dessous et permet de diversifier les sources de financement d’une entreprise :

  • Banque de réseaux
  • Banque d’investissement
  • Fournisseur
  • Investisseur privé
  • Société d’affacturage
  • Assureur-crédit
  • Entreprise
  • Trésor public : URSSAF, DGFIP

Par exemple, le gage sur stock peut être utilisé pour :

  • Aider un grossiste de matériels scolaires à trouver le moyen financier le plus compétitif pour acheter hors saison lorsque les prix sont moins élevés.
  • Aider un fabricant de matériels informatiques à acheter et stocker des composants importés.
  • Permettre à un menuisier d’acheter du bois en plus grande quantité pour bénéficier d’un prix plus avantageux.
  • Négocier des délais de paiement auprès de fournisseurs, puisque les créances commerciales sont garanties par le stock.

Qui peut bénéficier du gage sur stock ?

Le gage sur stock s’adresse à toutes les entreprises : pour la mise en place d’un nouveau financement, une augmentation ou un maintien de ligne de crédit. Il faut que ces entreprises disposent d’un stock non périssable. De plus, ce stock peut être constitué de matières premières, composants, produits finis, produits transformés et de négoces, etc…

Il n’y a pas d’exigence en terme de cotation Banque de France. Aucun minimum ou maximum de montant à garantir ou de durée ne sont nécessaires.

Comment procédons-nous ?

Quel que soit le contexte ou le type de gage, nous faisons un premier échange par téléphone afin de déterminer l’exigibilité du dossier. Puis, nous prenons contact avec l’entreprise afin de se rendre sur place et ainsi échanger, comprendre et voir le fonctionnement et la gestion des stocks.

Chez Haro, l’accent est mis sur :

  • la réactivité avec un engagement de traiter chaque demande dans un délai de 48 heures,
  • le professionnalisme avec une analyse approfondie des solutions de revente,
  • un suivi et une transparence totale avec notre plateforme informatique, et
  • une proposition tarifaire claire et compétitive.

Nous nous engageons à répondre à toute demande dans les 48 heures. Sous réserve de la réactivité de l’entreprise, une mise en place peut être envisagée sous 15 jours.

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Actualités Gage sur Stock

Outils innovants pour plus de sûreté et moins de coût !

A quoi servent les outils informatiques dans la pratique du gage ?

Nous disposons d’une solution numérique unique sur le marché du gage : mongage.com. C’est un outil qui facilite les échanges et représente une véritable sûreté pour les établissements financiers.

Dans la pratique, nous suivons par ce biais l’évolution des stocks et mettons à disposition toutes les informations utiles à nos partenaires bancaires. Chacun d’entre eux dispose d’un accès privilégié sur lequel l’ensemble des documents contractuels et des informations sur les stocks sont disponibles.

Dans ma pratique quotidienne du gage ou de la fiducie-sûreté, cette solution me permet d’anticiper des situations irrégulières et ainsi de réagir avec efficacité. C’est un outil qui apporte un réel complément aux contrôles que nous réalisons chaque mois. Il permet de visualiser l’évolution des stocks au fil des semaines et ainsi de retracer toute l’histoire d’un dossier de gage.

Dans le cas d’un pool bancaire, la gestion est simplifiée car le digital facilite énormément et accélère les échanges.

L’objectif est clair, notre solution numérique permet d’apporter un niveau de sécurité maximal à nos partenaires bancaires.

Quelle répercussion sur la grille tarifaire HARO  ?

Aujourd’hui, nous sommes de nombreux utilisateurs à collaborer sur la plateforme HARO sur laquelle nous gérons l’ensemble de nos dossiers de garantie. Sur le plan organisationnel, nous réduisons nos frais de structure en centralisant toutes ces informations.

Nous arrivons ainsi à proposer une grille tarifaire très compétitive aux entreprises que nous accompagnons.

Dans plusieurs cas, nous avons réussi à réduire le coût de la garantie avec une tarification adaptée et pragmatique. Chez HARO le positionnement prix est un véritable atout pour nos clients.

Quelles sont les évolutions à venir  ?

Nous travaillons conjointement sur la modernisation de notre offre pour améliorer la qualité de nos services. Ainsi, nous cherchons à répondre au mieux aux besoins de nos partenaires bancaires.

D’ailleurs, nous mettons à l’œuvre en ce moment même une solution permettant de signer électroniquement les documents à distance. Parfois, l’envoi de document par voie postale génère un temps supplémentaire significatif. Il en résulte d’une perte de temps et d’une charge de travail supplémentaire pour nos prescripteurs.

C’est la raison pour laquelle la signature électronique facilite la démarche lors de la mise en place d’un dossier, surtout avec le contexte actuel qui limite nos échanges.

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Gage sur Stock

Financement du BFR (Besoin en Fonds de Roulement)

Pourquoi évoquez-vous le gage sur stock dans ce contexte ?

Pour relancer leur activité, des entreprises vont devoir se réapprovisionner ou vont devoir porter leurs stocks sur une période plus longue que prévue, comme dans la viticulture ou l’aéronautique.
Dans ce contexte, le gage sur stock ou la fiducie-sûreté sur stock représente une solution parfaitement adaptée.

Pourquoi le gage sur stock ?

Tout d’abord, beaucoup d’entreprises portent un stock qui s’est accumulé pendant les phases de confinement ou à l’inverse ont écoulé un stock qu’elles doivent reconstituer rapidement.
Par exemple, les domaines viticoles qui ont été privés de leurs débouchés dans la restauration ont accumulé les stocks dans leurs chais. Les distributeurs automobiles, eux, n’ont pas vendu de voitures pendant cette crise et ont vu leur parc de véhicule vieillir de plusieurs mois..

Ensuite, dans un contexte économique compliqué, les conditions d’octroi des financements vont se durcir et les crédits accordés hier sans garantie ou avec une garantie « légère » (caution) se feront plus rares.
Nous sommes ainsi sollicités par des chefs d’entreprise qui ne connaissaient pas le gage sur stock et qui viennent d’eux même le proposer à leur chargé d’affaire.

Enfin, le gage pris sur un stock convenablement valorisé constitue une sûreté extrêmement fiable. Il s’adapte à tout type de financement à court ou moyen terme, à tout secteur d’activité et à toutes les entreprises qu’elles soient en bonne santé ou en difficulté.

Pourquoi faire appel à HARO ?

HARO s’est imposé comme le prestataire le plus réactif et le plus économique pour le client. C’est aussi le seul prestataire à disposer d’une solution informatique de monitoring du gage qui vous garantit un suivi sans faille et une grande souplesse de fonctionnement pour le client.

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Gage sur Stock

Gage sur stock et monde viticole

Le gage est-il adapté au monde vitivinicole ?

Non seulement, il est adapté mais il a presque été créé pour lui !

Depuis des décennies, les banques sont habituées à garantir leurs lignes de financement sur du vin ou des eaux de vie. Ces stocks constituent en-effet une excellente garantie et ce pour différentes raisons :

  • Ces stocks sont appréhendables sous différentes formes de garantie
  • Ces stocks présentent une valeur que l’on peut estimer assez facilement
  • La valeur des stocks a tendance à augmenter avec l’effet du vieillissement puisque les vins et eaux de vie ont tendance à se bonifier avec le temps
  • Leur surveillance est assez simple avec peu de rotation, et en particulier pour des vins « de garde », tels que des premiers crus et grands crus.

La conjoncture économique actuelle amplifie le recours au gage car la baisse des ventes liée à la crise sanitaire ou aux difficultés à l’export a entrainé un gonflement des stocks qui constituent alors un fort levier de financement.

Dans la plupart des cas, le gage est une solution de garantie permettant au producteur ou au négociant de faire financer son cycle de production ou son cycle de vente. Avec le temps, le gage est aussi devenu une solution pour négocier auprès de sa banque des crédits d’investissement à plus long terme.

Le gage est donc très éloigné de l’image surannée d’un crédit de la dernière chance ! C’est au contraire une solution d’accompagnement au développement.

Nous avons dernièrement mis en place des garanties pour financer soit de nouveaux chais, soit une nouvelle gamme de produits, soit une acquisition et même la reprise d’un domaine.

Le gage sur stock est-il facile à mettre en œuvre ?

C’est d’autant plus facile que Haro se charge de toutes les démarches pour le client comme pour la banque :

De plus, Haro met à disposition une solution numérique intuitive facilitant les échanges entre la banque et l’entreprise, et sécurisant la garantie à un niveau unique sur le marché.  Notre plateforme permet un suivi en temps réel des stocks gagés sans intervention humaine, tout en réduisant très fortement les risques de manipulation.

Quel est le coût de ce financement ?

Le coût se décompose entre le coût du crédit et celui de la garantie :

  • Le montant et le taux du crédit sont négociés directement auprès de la banque.
  • Le coût de la garantie est négocié auprès du gagiste. Chez Haro ce coût est le plus bas du marché grâce à une structure légère et un outil informatique facilitateur. Nous comprenons les besoins du client et savons nous adapter à ses contraintes.
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Gage sur Stock

Changer de gagiste, c’est possible

Un client dont le stock est gagé auprès d’une ou plusieurs banques peut-il changer de prestataire gagiste ?

Nous accueillons en effet tous les mois de nouveaux clients dont la garantie était précédemment portée par un organisme concurrent : c’est donc possible.

Deux cas de figure doivent cependant être distingués. Dans le cas d’un gage avec dépossession, la permanence de la garantie doit être préservée à tout prix sous peine d’invalidation du gage. Cette permanence sera préservée en anticipant la mainlevée et en la notifiant au Tiers Détenteur partant par un courrier recommandé précisant la date et l’heure de changement de prestataire.

Dans le cas d’un gage des stocks sans dépossession ou un warrant, le mandat de surveillance de la garantie sera encore plus facilement transmissible puisqu’il faudra simplement respecter un préavis commercial.

Quels sont les motifs qui justifient une telle demande ?

Nous relevons deux motifs principaux : la politique tarifaire et la souplesse de fonctionnement.
Chez HARO, ces deux aspects sont liés puisque notre service digitalisé (mongage.com) permet de contenir les coûts de fonctionnement et donc de proposer une prestation à un meilleur taux, tout en assouplissant le fonctionnement et en renforçant la sécurité !!

Quelles sont les étapes pour confier sa garantie à HARO ?

Le client doit d’abord en parler avec son chargé d’affaires qui en qualité de bénéficiaire de la garantie devra préalablement valider la démarche. Dans un second temps, le banquier ou le client se rapprochera de son interlocuteur HARO qui se chargera de la procédure de migration. Celle-ci dure une quinzaine de jours. Notez que la meilleure période reste celle du renouvellement de la ligne de crédit.

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Gage sur Stock

Des contrôles réguliers pour un gage sécurisé

Pourquoi contrôlez-vous les stocks gagés ?

Nos contrôles répondent à une obligation contractuelle essentielle. Dans le cadre d’un gage avec dépossession, notre mission de Tiers Détenteur implique la maîtrise effective, permanente et apparente du stock gagé. Dans le cadre d’un gage des stocks sans dépossession, notre mandat délivré par la banque impose une surveillance étroite de la valeur du stock gagée telle que déclarée par le client.

Pour répondre à ses obligations, HARO opère donc un contrôle à deux niveaux.

D’abord, grâce à notre application exclusive mongage.com, nous suivons en permanence la valeur des stocks gagés sans aucun risque de faillir à nos obligations de surveillance. Outre la surveillance basique portant sur la fréquence de déclaration ou la valeur, l’application nous permet également d’alerter systématiquement la banque sur d’éventuelles défaillances comme le ralentissement de la rotation des stocks.

Ensuite grâce à nos audits réguliers sur site, nous vérifions que les fichiers d’inventaire correspondent bien aux stocks conservés chez le client.

Quelle est la fréquence de vos contrôles ?

Chez HARO, cette fréquence est la plus élevée possible car elle relève de notre unique responsabilité. C’est la raison pour laquelle nous refusons de réduire le coût de notre intervention en abaissant cette fréquence. Cette dernière augmente chez les clients à risque ou flirtant avec les valeurs minimales. Elle est très rarement inférieure à une cadence mensuelle.

Opérez-vous d’autres contrôles sur les stocks ?

Nous avons effectivement innové dans ce domaine pour apporter toujours plus de visibilité aux banques.

Dans l’automobile par exemple, nous avons perfectionné notre application et pouvons proposer un suivi spécifique sur chaque véhicule gagé en excluant par exemple du champ de la garantie des voitures dont les caractéristiques ne répondraient pas aux exigences du créancier suivant leur âge, leur kilométrage, leur vieillissement sur parc ou même leur marque !

Dans l’industrie, nous avons la capacité de surveiller des stocks secondaires. Ainsi, un banquier exigeant nous demande de veiller non seulement au respect de la valeur minimale du stock gagé mais de contrôler également que celui-ci est constitué à 80% de produits finis de moins de 12 mois.

Dans les spiritueux, nous proposons également d’analyser par sondage l’authenticité des eaux de vie gagées. Je crois que cette innovation est aussi une exclusivité HARO.

L’innovation et l’humain sont au cœur de notre développement et c’est sans doute ce qui explique le succès de notre entreprise.

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Actualités Gage sur Stock

Le gage, solution adaptée au redémarrage de l’économie ?

Quelle est la place du gage sur stock en France dans le contexte actuel ?

Le gage est une solution plutôt méconnue puisqu’on estime à seulement 700 le nombre d’entreprises ayant recours à ce type de financement chaque année. Il est pourtant un levier de financement solide pour l’entreprise et une sureté réelle pour le créancier.

Nous anticipons donc un engouement pour ce type de financement ces prochains mois. Les effets de la crise sanitaire et économique vont impacter significativement :

  • la trésorerie des entreprises : amortissement du PGE, utilisation de la trésorerie pour couvrir le besoin en Fonds de Roulement (BFR)
  • les engagements bancaires (courts et moyens termes) devront donc être, plus que jamais, sécurisés dans ce contexte difficile.


Le gage doit être un vrai sujet de réflexion pour permettre un redémarrage dans les meilleures conditions.

Dans quels cas le gage s’avère être une garantie judicieuse ?

Le gage est trop fréquemment associé à un contexte difficile (restructuration) pour l’entreprise alors que nous observons chez HARO que la majorité des dossiers sont, au contraire, liés à un contexte « de fort développement et de croissance ».

Certains secteurs sont traditionnellement plus consommateurs de gage comme l’automobile, la viticulture, le bois et plus généralement toutes les filières contraintes d’accumuler un stock important. Pourtant, d’autres entreprises sont éligibles à ce type de garantie. Je pense par exemple à tous les sous-traitants des filières de l’aéronautique, de la défense, des chantiers navals ou encore de l’automobile dont les stocks sous contrat d’approvisionnement présentent une valeur certaine pour le créancier.

Comment se déroule la mise en place d’un dossier de gage ?

La mise en place d’un gage suit 3 grandes étapes :

  • Dans un premier temps, le banquier nous sollicite pour étudier la possibilité de garantir le projet de financement par le stock de son client. Nous prenons immédiatement RDV avec l’entreprise.
  • Dans un second temps, nous analysons les stocks proposés en garantie. Leur valeur, leurs conditions de stockage, leur rotation, leur valeur liquidative vont déterminer la faisabilité de la garantie et la quotité de financement. Cette analyse prend la forme d’un rapport que nous remettons au banquier après validation par le client.
  • Dans un troisième temps, nous mettons en œuvre la garantie selon la forme retenue.

L’expérience conjuguée à une volonté de fournir une prestation de qualité pour chaque dossier (car chaque dossier est unique) permet à la banque d’accompagner sereinement son client dans des délais très courts.