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HEMARINA : le dossier insolite de l’année !

La société HEMARINA nous fait confiance pour maintenir sa croissance.

Peux-tu nous expliquer pourquoi tu es si fier de ce client ?

Je suis en-effet très heureux et très fier de participer, même de loin, au développement d’une solution médicale qui va sauver des millions de vies dans un avenir proche.  Hemarina  est une société biotechnologique bretonne dont le fondateur, Franck  ZAL, a découvert les vertus thérapeutiques d’un ver marin dont l’hémoglobine porte 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Les applications sont très nombreuses et je vous invite à consulter leur site www.hemarina.com. Je peux citer les deux applications immédiates qui m’ont le plus frappé : la conservation des greffons sur des durées de plusieurs jours (contre quelques heures aujourd’hui) ou la régénération de la peau brûlée en vitesse accélérée. Ma première fierté dans ce dossier est donc d’apporter du sens à notre mission.

Hemarina

C’est effectivement une belle perspective, mais quel stock vas-tu prendre en garantie dans ce dossier ?

Nous allons gager un transporteur d’oxygène universel sous la forme de flacons de quelques millilitres. C’est le second enseignement de ce dossier : Toutes les marchandises présentant une valeur liquidative se prêtent donc au gage sur stock, même les plus exceptionnelles. Dans le cas présent, la valeur liquidative est assurée sur les marchés étrangers qui ont déjà validé les applications thérapeutiques développées par HEMARINA.

Quelles sont les raisons qui ont amené HEMARINA et ses banques à sélectionner HARO comme prestataire  ?

HEMARINA et ses banques ont besoin d’un prestataire agile et réactif. J’ai pris soin de répondre en quelques jours à la sollicitation de nos prescripteurs bancaires pour rencontrer Franck , comprendre son besoin et lui proposer une solution à la hauteur de son organisation scientifique. La supervision du gage reposera donc sur une transmission des données d’inventaire sur notre solution mongage.com. Cette procédure simplifie la relation avec le client tout en sécurisant les créanciers et en minimisant les coûts pour Hemarina.

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Actualités Gage sur Stock

Le gage HARO, une sûreté qui résiste vraiment très fort !

En juin 2015, HARO est mandaté pour mettre en place un gage avec dépossession chez l’entreprise CUIVRE & CO *, société experte en laminage de métaux, dirigée par Monsieur GROFILOU*.

La dépossession porte sur cinq magasins dédiés à l’entreposage des marchandises gagées.

Deux ans plus tard, l’entreprise est liquidée, le gage est donc activé et les stocks sont immobilisés et sécurisés dans leurs magasins sous scellés. Quelques jours après cette annonce, une entreprise allemande exige à notre grande surprise la restitution d’une partie des marchandises gagées dont elle revendique la propriété. Elle indique en effet avoir stipulé une clause de réserve de propriété dans ses contrats de vente avec la société CUIVRE & CO. Elle dépose une requête devant le juge-commissaire du Tribunal de commerce de Nanterre pour faire invalider le gage et faire constater son inopposabilité aux tiers.

Par l’intermédiaire de son conseil (merci Me Jean-François QUIEVY, Associé chez ÉPRON QUIEVY & ASSOCIÉS), HARO résiste pour le compte de ses clients et démontre la validité, l’opposabilité ET la primauté du gage avec dépossession qu’elle a mis en place sur la réserve de propriété.

Le juge-commissaire du tribunal de commerce de Nanterre a en-effet été convaincu par l’application www.mongage.com  où il a pu constater l’historique quotidien des fichiers d’inventaire, l’intégralité de la base contractuelle et les rapports de contrôles mensuels illustrés par des photos. Il a alors débouté l’entreprise germanique et confirmé la préséance du gage avec dépossession sur la propriété (Ordonnance N°2016M00621 du 6 juin 2016). Et toc !

La banque se fera par la suite attribuer le stock et procèdera à sa vente, ce qui lui permettra d’être totalement indemnisée.

*Les noms ont été volontairement modifiés.

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HARO partenaire du champion français de la croissance : GT CLASSIC CARS

Pouvez-vous nous présenter l’activité de GT CLASSIC CARS ?

GT CLASSIC CARS est une société spécialisée dans l’achat et la revente de véhicules d’exception majoritairement representés par la marque Porsche. Nous sommes la seule entreprise en France et sans doute  dans le Monde à proposer à nos clients un stock d’une centaine de véhicules immédiatement disponibles répondant à de drastiques critères de sélection : Modèle 911 en quasi-exclusivité, faible kilométrage, millésime récent et sans défaut. Nous ouvrons cependant notre catalogue aux autres marques de prestige : Ferrari, Lamborghini, Aston Martin et McLaren.

Nous proposons ces produits très haut de gamme à une clientèle raffinée dans un cadre confidentiel. Nous figurons le marché du luxe automobile avec ses codes, sa clientèle et ses exigences.

Quels sont les secrets de votre croissance exceptionnelle ?

Je n’ai pas pris le temps d’analyser en détail les facteurs de cette croissance, mais en voici les principaux :

I – LA PASSION : Mon fils et moi-même sommes fous de ces automobiles que nous connaissons parfaitement. Le matin , je ne me lève pas pour aller travailler mais pour aller assouvir ma passion !

II- L’INNOVATION :  Nous avons réinventé le modèle de distribution de ces véhicules, quitte à agir à contre-courant des pratiques du secteur. Ainsi, nous sommes propriétaires de la totalité de ce stock pléthorique : pas de dépôt vente chez nous. Ensuite nous présentons notre parc d’une centaine de modèles dans un showroom  unique de 2 400 m² plein à craquer : l’effet est impressionnant. Enfin, mon fils ou moi nous impliquons personnellement dans  chaque transaction car l’achat d’un véhicule à 400 000 € est le résultat d’une relation de confiance intuitu personae.

III –LA QUALITE : Toutes nos automobiles proviennent d’un réseau d’approvisionnement ultra fiabilisé. Nos voitures sont sans défaut et représentent parfaitement la multitude d’options possibles.

Comment HARO vous a accompagné dans cette croissance ?

Comme évoqué précédemment, l’une des clés de notre réussite est la disponibilité immédiate d’un stock exceptionnel sur le marché. Nous avons délibérément pris le risque d’investir massivement dans ce stock. Nos propres ressources n’y suffisant pas, nous avons eu recours au crédit bancaire garanti par la solution HARO. Ce sont donc six banques qui ont participé à notre croissance avec notre partenaire HARO et plus particulièrement son Délégué Commercial Arthur BUCAS. Nous partageons avec HARO les valeurs essentielles du business que sont l’intégrité, la réactivité et la valeur du service.

La  garantie sur stock rassure nos créanciers et nous permet d’atteindre nos objectifs de développement. Nous continuerons à nous reposer sur cette solution de financement des stocks pour notre croissance future avec bientôt de nouvelles marques d’automobiles exceptionnelles.

RDV dans les Echos en 2024 !!!

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Focus sur l’activité du Gage sur Stock dans la région Sud-Est

Quels ont été les principaux secteurs d’intervention ?

Sur notre large région Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons la chance d’avoir un territoire aux multiples activités. Bien sûr, la vallée du Rhône comme la région de Beaune et Mâcon sont fortement portées vers le milieu viticole. J’ai donc eu le plaisir de mettre en place de nombreux dossiers, tant dans de modestes domaines comme chez d’importants négociants en vins. Aussi, la région comporte un important territoire agricole. J’ai donc pu mettre en place des dossiers chez des concessions de tracteurs et de matériels agricoles mais également chez d’importantes coopératives agricoles de céréales. Il y a également les voitures neuves et d’occasion qui constituent un marché, pour lequel la mise en place d’une garantie sur stock est fortement appréciée par les banques qui nous font confiance. Enfin, le E-Commerce est un secteur avec lequel je travaille très régulièrement.

La diversité de mes interventions est un atout que j’apprécie énormément dans mon travail.

Combien avez-vous eu d’activations de Gage et avec quels résultats ?

Depuis mon arrivée chez HARO, je n’ai eu qu’une activation de Gage. Celle-ci concernait un Gage avec Dépossession. Le financement de la Banque arrivant à échéance et celui-ci n’étant pas remboursé par l’entreprise, le prêteur nous a demandé de fermer le lieu de stockage.  Ce lieu était délimité par des plaques HARO mentionnant le prêt à usage du local et des cadenas à chaque entrées et sorties. Nous avons donc procédé à la fermeture des cadenas ainsi qu’à la pose de scellés, sous le regard d’un huissier de Justice. Je continue à effectuer notre mission de contrôle en me rendant chaque mois sur place afin de constater que les mesures de fermeture sont toujours présentes et que le stock est bien figé à hauteur du niveau du stock plancher prévu au contrat. Nous avons également un rôle de conseil en étant force de proposition auprès de la Banque et de l’Administrateur Judiciaire qui représente le client, notamment en proposant la mise en place de retrait contre paiement au profit du Créancier.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Matthieu Frappé et j’ai rejoint l’équipe HARO il y a un peu plus d’un an après un Master en Chargé d’Affaires Entreprises en Banque. Je suis en charge d’une large région Auvergne Rhône Alpes en tant que Délégué Commercial. J’ai été fortement motivé à l’idée de rejoindre une jeune entreprise en plein développement et dans laquelle je pourrai mettre à l’œuvre mes compétences commerciales et financières. Je prends aujourd’hui de plus en plus de responsabilités sur mon secteur d’activité, qui se compose de 2 volets majeurs :

  • La gestion des dossiers sous ma responsabilité : Nous avons sur la région environ 70 dossiers à suivre via des contrôles physiques et informatiques des stocks. Pour ce faire, je suis accompagné par David RIGAUD, qui en plus de son rôle de Directeur Commercial d’HARO, garde une partie opérationnelle sur la région. J’ai la chance d’avoir également Jonathan BUATHIER, arrivé en début d’année et qui a, lui, la responsabilité des contrôles de stock sur de nombreux dossiers de la régionaux. Cela me confère donc une activité managériale que j’apprécie beaucoup.
  • Développer l’activité commerciale : Je rencontre de façon régulière des banquiers d’entreprises afin de leur présenter les offres et services d’HARO. L’objectif de ces rencontres est de permettre aux banquiers d’avoir une meilleure connaissance de la garantie que leur apporte le Gage sur Stock et ainsi de pouvoir me solliciter pour intervenir sur différents dossiers de leur portefeuille-client.

Pour la suite, j’espère pouvoir continuer d’accroître mon portefeuille-client et aider les nouveaux collaborateurs à s’intégrer au mieux chez HARO.

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Haro lance sa nouvelle application métier !

Pourquoi HARO propose-t-elle une nouvelle version de son application métier mongage.com ?

La première raison est le besoin de mobilité exprimé par nos équipes ; or la première version de mongage.com n’était pas adaptée aux nouveaux supports numériques que sont les tablettes et les smartphones. La seconde raison est liée à la plateforme technique vieillissante et devenant de plus en plus difficile à maintenir et à faire évoluer. Or, la forte croissance de l’entreprise a vite fait apparaitre de nouveaux besoins numériques essentiels à la sécurité de notre mission.

Nous tenons cependant à remercier et féliciter FWA qui avait développé la première application en 2010. Celle-ci a connu dix évolutions majeures, n’a jamais failli et reste jusqu’à aujourd’hui l’unique application métier dédiée aux garanties sur stock ; Merci Dimitri ASHIKHMIN, merci Nicolas PERNOT.

Quelle sont les nouvelles fonctionnalités de mongage.com dans sa nouvelle version ?

Le premier atout de la V2 est son ergonomie. Nous avons cherché en priorité à faciliter la vie des utilisateurs clients. Ainsi, un client accèdera désormais directement à la fonctionnalité qui le concerne dès son login sans perdre de temps. Un prescripteur bancaire quant à lui retrouvera toutes les informations essentielles à sa supervision de la garantie sur une seule page. Enfin, nos équipes disposeront pendant leur déplacement d’un outil mobile leur permettant de s’affranchir d’une grosse partie de leurs tâches administratives qu’ils devaient traiter en revenant au bureau.

Le second atout est l’ajout de nouvelles fonctionnalités. Les plus importantes viennent renforcer encore la vocation première de l’outil qui est la sécurité des gages : les dispositifs d’alertes sont paramétrables à volonté, la collecte de données est ouverte à tous les formats de déclaration, la signature informatique est généralisée et l’historique des dossiers est enregistré au fil de l’eau. Côté HARO, cette application est désormais un ERP dédié au métier du gage qui vient faciliter la vie des équipes et renforcer leur efficacité commerciale.

Le dernier atout tient encore à la sécurité : notre nouvelle application répond aux plus hautes normes d’identification, de conservation des données, de sauvegarde et donc de capacités de résilience.

Qui es-tu et quel est ton rôle dans cette nouvelle application ?

Je m’appelle Malo de Charentenay. Je suis en quatrième année d’école d’ingénieur à ESEO. J’ai rejoint HARO pour un stage de quatre mois avec la mission d’assurer la mise en production de cette nouvelle application.
Je vais désormais piloter la transition : assister les clients, corriger les derniers bugs, surveiller la stabilité de l’outil.
Dans une dernière phase, je suis chargé de développer de nouvelles fonctionnalités liées à la mobilité de l’outil.

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Applications de la réforme du droit des sûretés sur le gage

La réforme du droit des sûretés a récemment fait l’objet d’une ordonnance et devrait donc rentrer en vigueur au 01 janvier 2022. Cette réforme vient modifier les dispositifs de gages sur stock sans dépossession auxquels nous avons régulièrement recours pour garantir les banques et autres organismes de crédit (le gage « commercial »). 

1. Quelle est cette modification et en quoi renforce-t-elle la sûreté du créancier ?

L’ordonnance du 15 septembre 2021 entrera en vigueur le 1er janvier 2022 et ne s’appliquera qu’aux gages constitués à compter du 1er janvier 2022 (sauf pour le gage automobile pour lequel la date d’entrée en vigueur de l’ordonnance sera fixée par décret sans toutefois pouvoir être postérieure au 1er janvier 2023). Les gages constitués avant cette date resteront donc soumis au droit ancien et il ne sera pas nécessaire de modifier les actes de gage qui les concernent.

Plusieurs modifications vont affecter le gage des stocks sans dépossession.

  • Suppression du gage commercial et du gage spécial des stocks du Code de commerce

L’ordonnance du 15 septembre 2021 unifie les régimes du Code civil et du Code de commerce et supprime les dispositions du gage commercial du Code de commerce. Elle supprime également le droit spécial du gage des stocks du Code de commerce. Ainsi, tout gage sur stocks sera, à compter du 1er janvier 2022, exclusivement soumis au droit commun du Code civil et devra répondre aux conditions de formation du gage du Code civil.

  • Création d’un registre unique des sûretés mobilières

L’ordonnance du 15 septembre 2021 prévoit une harmonisation des règles de publicité des sûretés mobilières, en ce compris du gage sans dépossession, à travers la création d’un registre unique. Il faudra cependant attendre la publication d’un décret et le développement de techniques informatiques avant que ce registre ne voie le jour (au plus tard le 1er janvier 2023).

A noter que les formalités modificatives ou de radiation des gages sans dépossession constitués avant le 1er janvier 2022 ou encore les formalités de renouvellement de leur inscription, restent soumises aux dispositions du décret du 23 décembre 2006 actuellement en vigueur en vertu du principe de non-rétroactivité de la loi. En revanche, les formalités précitées devront vraisemblablement être effectuées au registre unique des sûretés mobilières à compter de l’entrée en vigueur du décret qui le régira, lorsqu’elles seront nécessaires.

  • Gage sans dépossession « tournant »

Si le gage sans dépossession porte sur des biens fongibles, comme c’est bien souvent le cas en présence d’un gage de stocks, la règle est désormais que le constituant peut utiliser les marchandises (et donc, il peut les vendre) à charge pour lui de les remplacer par la même quantité de choses équivalentes. Il est possible d’exclure cette faculté par la stipulation d’une clause contraire dans l’acte de gage.

En outre, dans le cas où le constituant vend les marchandises gagées et les remplace par la même quantité de marchandises équivalentes, les marchandises en remplacement seront automatiquement comprises dans l’assiette du gage, ce qui est une nouveauté bienvenue. Il ne devrait donc plus y avoir de risque d’accroissement de l’assiette du gage, qui est interdit par le droit des procédures collectives à compter du jugement d’ouverture.

  • Réalisation du gage

La réalisation du gage par vente forcée est simplifiée si le créancier détient un titre exécutoire puisqu’il ne sera plus nécessaire d’aller voir le juge.

De plus, tout créancier bénéficiant d’un gage sans dépossession en garantie d’une dette professionnelle pourra opter pour un mode de réalisation judiciaire simplifié de son gage, calqué sur celui qui existait pour le gage commercial. La notion de « dette professionnelle » n’est pas définie par le législateur mais l’on peut postuler qu’il s’agit, comme l’a décidé la Cour de cassation, de « toute dette née pour les besoins ou au titre d’une activité professionnelle du débiteur ». Le créancier pourra alors faire procéder à la vente publique du bien remis en gage dans un délai de 8 jours à compter de la signification faite au débiteur et, dans le cas d’un gage constitué en garantie de la dette d’un tiers, au constituant du gage.

Dans les deux situations, il ne sera alors plus nécessaire de demander l’autorisation du juge pour obtenir la réalisation du gage. Le créancier gagnera donc du temps

2. Les deux autres garanties auxquelles nous avons le plus souvent recours sont le gage avec dépossession de droit commun ainsi que le warrant agricole. Ces sûretés sont-elles affectées par la réforme ?

Le gage avec dépossession du code civil connaît une évolution remarquable avec la reconnaissance légale de la faculté de substitution conventionnelle des marchandises gagées fongibles si l’acte de gage le prévoit et toujours à charge pour le constituant de les remplacer par la même quantité de choses équivalentes. Comme pour le gage sans dépossession, les marchandises en remplacement seront de plein droit comprises dans l’assiette du gage.

Les warrants agricoles devront quant à eux faire l’objet d’une inscription sur un registre spécial tenu par le greffier du tribunal compétent dont les modalités seront fixées par décret. La possibilité pour le greffier de rédiger le warrant est supprimée – ce qui ne change rien en pratiques puisque l’acte était rédigé par les parties elles-mêmes ; le rôle du greffier se limitera à l’inscription de la sûreté sur le registre spécial des sûretés mobilières

3. Le secteur automobile est très consommateur de financement garanti par les stocks et sous deux principales formes : la rétention des documents administratifs et le gage des stocks du code de commerce. Que vient changer la réforme ?

Les gages spéciaux des stocks et de véhicules automobiles seront supprimés à compter du 1er janvier 2022. Les créanciers devront donc se tourner vers le gage de droit commun. En revanche, par exception, le gage de droit commun portant sur un véhicule devra toujours être inscrit sur le système d’immatriculation des véhicules (SIV) sauf s’il porte sur une flotte de véhicules. Dans ce cas, il devra faire l’objet d’une inscription au registre spécial des sûretés mobilières comme tout gage sans dépossession.

4. Nous constatons également la reconnaissance de la signature électronique pour la prise de garantie que nous pratiquons depuis quelques temps. Est-ce à dire que les greffes des tribunaux de commerce seront tenus d’accepter les actes ainsi validés à partir de janvier 2022 ?

L’ordonnance du 15 septembre 2021 abroge les dispositions du Code civil qui faisaient obstacle à la signature électronique, par le constituant, d’un acte de sûreté, sauf pour les besoins de sa profession. Le législateur généralise la validité de la signature électronique pour tout acte de sûreté, ce dont il faut se réjouir compte tenu du développement de ce procédé depuis le début de la crise sanitaire. Les greffes des tribunaux de commerce seront donc tenus de les accepter pour les besoins des inscriptions.

5. Voyez-vous d’autres nouveautés qui affectent les garanties sur stock ?

Il y a d’autres nouveautés qui vont affecter les gages sur stocks parmi lesquelles la possibilité de constituer un gage sur un immeuble par destination (eg. turbines, transformateurs ou panneaux solaires). Le législateur en a profité pour traiter la question du conflit pouvant apparaître avec un créancier titulaire d’une hypothèque sur l’immeuble dans lequel est intégré l’immeuble par destination (eg. conflit entre le bénéficiaire d’une hypothèque sur un immeuble et le bénéficiaire d’un gage sur les panneaux solaires installés sur le toit de l’immeuble hypothéqué).

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Gage sur Stock

Quels sont les différents types de gage sur stock ?

Le gage sur stock est une garantie prise par la banque sur le stock de son client : il devient ainsi un levier de financement, généralement à court ou moyen terme.

L’équipe d’Haro intervient chez le client à la demande de la banque pour rédiger une étude de faisabilité. Cette étude décrira le stock proposé en garantie, sa valeur liquidative potentielle et donc le financement que le banquier pourrait proposer. Ce crédit peut prendre plusieurs formes : avance sur marchandises, billet de trésorerie, crédit de campagne, crédit de fonds de roulement, crédit de trésorerie, facilité de caisse, crédit documentaire, découvert, escompte.

Il existe deux types :

  • Le gage avec dépossession : le stock est conservé dans un espace clos sous la responsabilité d’un tiers gagiste, comme Haro
  • Le gage sans dépossession : le stock est librement entreposé.

Dans les 2 cas, les biens ou les marchandises gagés doivent obligatoirement appartenir à l’entreprise.

Le gage avec dépossession

La dépossession consiste à remettre physiquement les biens ou marchandises au prestataire gagiste qui devient « Tiers Détenteur » du stock gagé. En pratique, les stocks restent entreposés dans l’entreprise qui continue d’en disposer assez librement. En revanche, l’entrepôt les abritant est prêté au Tiers Détenteur. Ce dernier peut donc exercer sur ce stock un droit de rétention physique en cas de manquement de l’entreprise : le stock restera enfermé dans le magasin jusqu’à instruction contraire du créancier gagiste. Le gage avec dépossession peut aussi être mis en œuvre sur des biens stockés chez un entrepositaire.

Cette forme de gage est réputée plus puissante car elle confère au créancier gagiste la possibilité de bloquer physiquement le stock gagé sans condition.

Le gage sans dépossession

Dans le cas d’un financement sur stock sans dépossession, le stock doit rester localisable mais sans contrainte d’espace clos. Le créancier gagiste bénéficie d’un droit de rétention “fictif” sur le stock gagé qui reste néanmoins sous le contrôle du prestataire gagiste. La force de cette garantie repose dans sa simplicité de mise en œuvre qui consiste en une inscription sur un registre spécial tenu au greffe du tribunal de commerce.

La nature des stocks mis en gage

Le gage est adapté à de très nombreuses activités industrielles et commerciales qui possèdent des stocks : biens d’équipement, matières premières (bois, plastique…), matériels informatiques et électroniques, textiles, matériels de construction, biens alimentaires etc.

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Actualités Gage sur Stock

La réforme du droit des sûretés et du Gage

Pourquoi réformer le gage ?

Tels qu’il se lisent sur le site du Ministère de la Justice, les objectifs déclarés de la réforme du droit des sûretés – et donc spécifiquement celle du gage – me font quelque peu songer au mariage de la carpe et du lapin ! Il s’agit d’accroître la sécurité juridique de ce droit, ce qui en suppose la précision… mais d’améliorer en même temps sa lisibilité et son intelligibilité, ce qui en impose la simplicité et la concision. Il s’agit aussi de renforcer son efficacité et son attractivité, pour la plus grande satisfaction des créanciers… tout en s’assurant de l’équilibre de leurs intérêts avec ceux des débiteurs et garants. A vrai dire, de tels objectifs, qui sont monnaie courante dans nos lois modernes, renseignent peu sur le but véritable de cette réforme du gage.

Pour en savoir davantage, il faut poursuivre plus avant la lecture de l’exposé ministériel. Celui-ci précise que l’avant-projet s’inspire des travaux d’un groupe de travail présidé par le Professeur Grimaldi sous l’égide de l’Association Henri Capitant, groupe d’universitaires qui s’est donné mission de « parachever » la réforme de 2006. Cette réforme portait avant tout sur le droit des sûretés réelles, en somme les garanties prises sur des biens (act. art. 2329 C. civ.) : privilèges mobiliers, gage sur meubles corporels, nantissement de meubles incorporels, clause de réserve de propriété. Les sûretés personnelles, c’est-à-dire les garanties dues sur le patrimoine de tiers, avaient été peu ou prou délaissées. L’ordonnance du 23 mars 2006 avait introduit des dispositions nouvelles sur les garanties autonomes et la lettre d’intention. Cependant,  elle n’avait pas osé s’en prendre au régime du cautionnement, qui remonte au vénérable Code civil de 1804 (art. 2287-1 à 2322 C. civ.) : l’ouvrage, monumental, exigeant l’intégration d’une jurisprudence prolifique et pluri-centenaire, avait découragé les plus fervents partisans d’une refonte totale.

Près de quinze ans plus tard, les membres du groupe universitaire, dont il faut saluer le labeur et l’esprit de suite, ont transmis à la Chancellerie leur proposition de réforme du cautionnement tant attendue. Je remarque cependant qu’ils ne se sont pas contentés de « parachever » l’édifice des sûretés. Ils ont prétendu en effet reconstruire même ce qui avait été bâti en 2006 pour le gage ! Les dispositions de 2006 étaient pourtant digérées et appréciées par les tiers détenteurs et les établissements de crédit et nul besoin pressant de rebattre les cartes ne se ressentait. Esprit de système ou désir de mieux faire ? J’ai le sentiment qu’ils ont oublié l’avertissement du doyen Carbonnier, lequel, s’inspirant de Montesquieu, professait que le législateur ne doit légiférer qu’en tremblant. Quoi qu’il en soit, les praticiens, dont je fais partie, n’ont pas hésité à dénoncer à la Chancellerie les ambiguïtés que cette proposition universitaire renfermait. Nous sommes soulagés de voir que l’avant-projet en a été expurgé et que sa mouture est beaucoup plus satisfaisante.

Quels changements sur le gage sur stock sont à anticiper  ?

Je m’en tiendrai ici aux trois bouleversements majeurs que comporte cet avant-projet. Je laisserai de côté les modifications de détail, telles que les précisions de régime apportées au droit – rarement mis en œuvre – du créancier gagiste de poursuivre la vente des biens gagés (nouv. art. 2346 C. civ.) ; ou l’évaluation, dans le cadre d’une attribution judiciaire ou conventionnelle, du bien gagé en fonction de sa cotation officielle s’il est coté sur une plateforme de négociation (nouv. art. 2348).

Autorisation du gage sur les biens mobiliers intégrés à des immeubles

La première innovation consiste à autoriser le gage sur les biens mobiliers qui ont vocation à être intégrés à des immeubles, à l’instar des turbines, transformateurs, panneaux solaires ou autres équipements des parcs éoliens, centrales solaires ou d’installations industrielles ou minières (nouv. art. 2334 C. civ.). Jusqu’à présent, on considérait que leur qualification d’ « immeubles par destination » leur interdisait toute mise en gage, traditionnellement réservés aux seuls « meubles » (biens mobiliers). Des économies pourront ainsi être réalisées par ce biais, quand on songe au coût de constitution d’une hypothèque. Assurément, il n’est pas exclu que des conflits surgiront entre le créancier gagiste de cet immeuble par destination et le créancier ayant inscrit hypothèque sur l’immeuble par nature principal ; rappelons que celle-ci s’étend aux immeubles par destination qui en sont l’accessoire (art. 2397 C. civ.). L’avant-projet règle leur ordre de préférence, sainement, par égard à l’antériorité de la date de publication respective du gage et de l’hypothèque (nouv. art. 2418). On peut pronostiquer de la sorte qu’un gage sans dépossession inscrit sur le registre spécial visé par le nouvel article 2338 – actuellement tenu par le greffe du Tribunal de commerce du lieu du constituant – sera opposable, sur l’immeuble par destination, au créancier ayant publié postérieurement une hypothèque concurrente au registre du service foncier. S’agissant d’un gage avec dépossession, se posera la question de savoir si le constituant peut se déposséder d’un tel bien réputé attaché à l’immeuble par nature principal. Si la réponse est affirmative, il faudra en déduire, puisque la dépossession entre les mains du créancier ou du tiers convenu réalise la publicité du gage (art. 2337), que son antériorité la fait primer sur l’hypothèque postérieure.

Suppression du gage sur stock du Code de commerce

Plus déroutante, la deuxième innovation de l’avant-projet consiste à supprimer le gage des stocks du Code de commerce que la loi du 23 mars 2006 avait créé initialement sans dépossession au bénéfice des établissements de crédit (art. L. 527-1 et s., qui seront abrogés). Cette sûreté alliait rigidité, par le formalisme de sa constitution, et efficacité, par l’aisance à en modifier l’assiette. Une ordonnance de 2015 lui avait offert un régime complet en permettant, à l’instar du Code civil, que ce gage s’accompagne de la dépossession du constituant. La jurisprudence ayant décidé qu’il ne serait plus exclusif, les établissements de crédit disposaient ainsi d’une option entre ce gage des stocks avec celui de marchandises du Code civil, chacun se subdivisant selon que le gage s’accompagne ou non d’une dépossession du constituant. Cette situation a-t-elle incommodé des esprits avides de simplicité ou de justice ? L’éclatement du droit du gage entre quatre figures semble avoir été perçu comme inutilement complexe, à moins que l’idée d’une sûreté « VIP » dédiée aux banques ait excité un certain sens de l’équité. Quoi qu’il en soit, ce sera bientôt de l’histoire ancienne. Comme n’importe quel créancier, les établissements de crédit ne pourront recourir qu’à l’une des deux figures du gage du Code civil, le gage avec ou sans dépossession de choses fongibles (on met à part le gage de corps certains, qui concerne avant tout les œuvres d’art). Pour ne pas léser le milieu bancaire et financier, l’avant-projet s’essaie à importer dans les nouvelles dispositions du Code civil celles qui donnaient son éclat au gage des stocks. Ainsi, la faculté pour le constituant d’aliéner des choses fongibles gagées et de les remplacer « par la même quantité de choses équivalentes » devient une conséquence naturelle du gage de choses fongibles. Elle n’a plus besoin d’être confortée par une clause de substitution comme c’était le cas naguère (nouv. art. 2342). La pratique ayant eu une conception contractuelle très souple de la fongibilité (ex : substitution de produits intermédiaires d’aluminium réputés contractuellement fongibles aux produits finis en zinc), on émet le vœu que l’équivalence visée par l’article précité sera interprétée dans le même sens qu’il l’était dans le gage des stocks du Code de commerce.

Fin du régime spécifique sur le gage portant sur un véhicule

Enfin, la troisième et dernière innovation est de sonner le glas du régime spécifique du gage portant sur un véhicule et de soumettre cette sûreté au droit commun du gage (art. 2351 à 2353 abrogés). Peut-être certains, un peu hâtivement, se réjouiront que le droit s’en trouve simplifié. J’admets pour ma part ressentir davantage d’embarras. Le recours au gage des stocks est massif dans le secteur du financement des négociants et concessionnaires automobiles ou de machines agricoles. Or il n’existe actuellement dans l’avant-projet aucune alternative au gage des stocks pour inscrire un gage sans dépossession portant sur les stocks de véhicules immatriculés. Le décret de 1953 (gage dit « Préfecture ») n’est en effet applicable qu’au financement de la vente d’automobiles à l’utilisateur final et non au concessionnaire. La suppression du gage des stocks, sans création d’une alternative permettant aux entreprises de mobiliser leurs stocks de véhicules (qui sont souvent leurs seuls actifs mobiliers), pourrait donc se révéler en l’état préjudiciable à leur recherche de financements. La Chancellerie a été avisée de cette difficulté.

La réforme affecte-t-elle les gages en place  ?

L’avant-projet de réforme du droit des sûretés mis en ligne par le Ministère de la Justice n’est pour l’heure que l’aboutissement des travaux de la Chancellerie menés à partir de ceux du groupe dirigé par le Professeur Grimaldi. Il a déjà été communiqué aux milieux professionnels susceptibles d’être impactés par cette réforme et se trouve dorénavant ouvert aux suggestions du public. Il n’a pas encore été adopté par voie d’ordonnance par le gouvernement, dûment autorisé par le Parlement à en prendre sur cette thématique par une loi PACTE du 22 mai 2019. Il n’a donc pas valeur légale à ce jour.

On peut néanmoins gager que cette ordonnance, consacrant l’avant-projet éventuellement modifié, sera prise au plus tard au sortir de la période estivale. Rien ne nous est dit en revanche sur l’application de cette réforme dans le temps. Peut-être y aura-t-il des dispositions transitoires spécifiques. En cas de silence, les nouveaux textes ne s’appliqueront qu’aux actes de gage conclus postérieurement à leur entrée en vigueur, conformément à un principe juridique bien établis, dégagé par le Doyen Roubier, celui de la survie de la loi ancienne en matière contractuelle. Si tel est le cas, tous les gages mis en place antérieurement demeureront régis par les anciens textes du Code civil et du Code de commerce jusqu’à leur extinction. 

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Découvrez l’équipe de Haro, selon Arthur

Quel type de 1er emploi recherchais-tu ?

Après avoir finalisé mes études d’ingénieur et avoir vécu une première expérience au sein d’une grande banque française, j’ai concentré mes recherches vers les services financiers. Je souhaitais exercer une activité à la fois technique et commerciale afin de progresser sur des sujets parfois complexes, tout en étant en contact permanent avec des entreprises.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de rejoindre HARO ?

Dans un premier temps, j’ai été attiré par le service commercialisé par HARO qui permet à une entreprise de lever du financement en mobilisant ses stocks. C’est donc par curiosité que j’ai répondu à l’offre d’emploi. J’ai ensuite totalement adhéré à l’esprit familial de cette jeune entreprise dynamique qui m’offrait la possibilité de rapidement prendre des responsabilités.

Quel est ton quotidien aujourd’hui, 6 mois après ton embauche ?

Mon activité se décompose en deux missions majeures :

  • Gérer les dossiers sous ma responsabilité : pour cela je rends visite à nos clients et je constate l’évolution des stocks mensuellement. Je découvre ainsi différentes problématiques de terrain et les enjeux de différents secteurs d’activités. Par exemple, sur la même journée, j’interviens dans un garage automobile, une scierie, un entrepôt de logistique industriel et même un aéroport.

Après mon passage, j’informe les banquiers concernés de la valeur des stocks et de leurs évolutions au fil des semaines.

  • Développer l’activité commerciale : je présente régulièrement Haro et le mode de fonctionnement des gages sur stock auprès de banquiers. Ainsi, je développe progressivement le réseau d’apporteurs d’affaires ce qui me permet d’être de plus en plus sollicité pour intervenir chez de nouveaux clients. Je m’efforce alors de proposer la solution la plus adaptée à la situation de chaque entreprise.

Quelle est ton ambition, comment vois-tu ton évolution dans l’entreprise ?

Depuis mon arrivée, j’ai le sentiment d’avoir pris beaucoup d’initiatives et progressé dans cette fonction. Je me confronte à des financements parfois complexes mais j’appréhende de mieux en mieux ces situations. J’espère que l’énergie que j’ai mise en œuvre me permettra d’accroître mon portefeuille de clients dans les mois et années à venir. La conséquence directe de mes résultats, outre ma rémunération variable, pourrait permettre à l’équipe de s’agrandir et me permettre d’assumer des responsabilités managériales. Aujourd’hui, nous continuons de recruter et j’espère pouvoir aider de nouveaux collaborateurs à bien s’intégrer dans l’équipe.

Découvrir nos offres d’emploi.

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Gage sur Stock

Gage sur stock : Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?

Pourquoi mettre en place un gage sur stock ?

Dans un contexte économique et sanitaire tendu, avec le remboursement total ou partiel des PGE, des bilans dégradés et une augmentation du taux d’endettement, les établissements bancaires cherchent à renforcer les garanties de leurs financements.

A ce jour, le gage sur stock est la seule sureté réelle qui permette aux créanciers de sortir de l’ordre classique des bénéficiaires. Il permet de garantir aux créanciers le remboursement des lignes courts termes ou prêts moyens termes consentis aux entreprises.

De plus, pour certaines entreprises, le gage sur stock représente un outil de gestion pérenne puisque le stock utilisé est remplacé par un nouveau stock. En échange d’un remboursement sous la forme d’un amortissement des créances, des sorties définitives du stock sont possibles.

Un financement sur stock peut être souscrit auprès des créanciers ci-dessous et permet de diversifier les sources de financement d’une entreprise :

  • Banque de réseaux
  • Banque d’investissement
  • Fournisseur
  • Investisseur privé
  • Société d’affacturage
  • Assureur-crédit
  • Entreprise
  • Trésor public : URSSAF, DGFIP

Par exemple, le gage sur stock peut être utilisé pour :

  • Aider un grossiste de matériels scolaires à trouver le moyen financier le plus compétitif pour acheter hors saison lorsque les prix sont moins élevés.
  • Aider un fabricant de matériels informatiques à acheter et stocker des composants importés.
  • Permettre à un menuisier d’acheter du bois en plus grande quantité pour bénéficier d’un prix plus avantageux.
  • Négocier des délais de paiement auprès de fournisseurs, puisque les créances commerciales sont garanties par le stock.

Qui peut bénéficier du gage sur stock ?

Le gage sur stock s’adresse à toutes les entreprises : pour la mise en place d’un nouveau financement, une augmentation ou un maintien de ligne de crédit. Il faut que ces entreprises disposent d’un stock non périssable. De plus, ce stock peut être constitué de matières premières, composants, produits finis, produits transformés et de négoces, etc…

Il n’y a pas d’exigence en terme de cotation Banque de France. Aucun minimum ou maximum de montant à garantir ou de durée ne sont nécessaires.

Comment procédons-nous ?

Quel que soit le contexte ou le type de gage, nous faisons un premier échange par téléphone afin de déterminer l’exigibilité du dossier. Puis, nous prenons contact avec l’entreprise afin de se rendre sur place et ainsi échanger, comprendre et voir le fonctionnement et la gestion des stocks.

Chez Haro, l’accent est mis sur :

  • la réactivité avec un engagement de traiter chaque demande dans un délai de 48 heures,
  • le professionnalisme avec une analyse approfondie des solutions de revente,
  • un suivi et une transparence totale avec notre plateforme informatique, et
  • une proposition tarifaire claire et compétitive.

Nous nous engageons à répondre à toute demande dans les 48 heures. Sous réserve de la réactivité de l’entreprise, une mise en place peut être envisagée sous 15 jours.